23 juillet 2011

Angleterre part two - London

(Si vous avez loupé le début, c'est )

Nous voilà donc au milieu de nulle part. Bye bye petit avion, puissions-nous ne jamais te revoir... Petit Bonhomme racontera plus tard à ses grands-parents: "On a pas pu atterrir à Londres, alors on a dû aller se poser en Angleterre" :-) :-)



Nous déclinons l'offre faite par "the crew" de monter dans un bus à destination de London City et décidons de nous débrouiller par nos propres moyens. En l'occurence, le train, beaucoup plus rapide, et qui nous mènera directement au centre. 56 pounds pour 45 min de trajet, arg, bienvenue! (Et merci à l'état actuel de la livre sterling, un crash bienvenu celui-ci, sorry amis anglais...)

Mais d'abord, récupérer nos bagages. J'implore le dieu Valise que nos 4 gros sacs, pas trop déboussolées, nous aient suivi dans nos pérégrinations. Il faut dire que c'était tellement le binz lundi soir, entre les gens qui restaient à Genève, ceux qui partaient le soir, soit directement dans le vol Swiss pour Heathrow, soit via Bruxelles, et ceux qui prenaient le vol du lendemain à 7.30 (nous) ou à 12.00... Bref, il y avait de quoi envoyer quelques valises à Porto ou Berlin... Mais ouf, assez d'emmerdes pour la famille Surlamontagne, tout était là!

Nous voilà donc dans le train, puis enfin à Londres, où nous prenons le "tube". Il porte bien son nom celui-là. Rien à voir avec le métro parisien, qui semble curieusement "aéré" à côté. C'est réellement un tube, il y a genre 10 cm d'espace entre le métro et le tunnel. Ça me donne l'impression d'être dans un IRM, surtout quand il s'arrête au milieu de nulle part pour attendre que je ne sais quelle lumière s'éteigne (ou s'allume, j'ai pas compris et je suis toujours traumatisée par l'annonce de notre pilote nous disant qu'une lumière s'était allumée sur son tableau de bord).

Enfin, on arrive à Green Park, sans crise de claustrophobie de ma part (j'avoue que ce premier métro était le pire, après ils ont eu la bonté de s'élargir quelque peu). Le temps de balancer nos sacs à l'appart', et on repart, on a déjà perdu assez de temps.



D'abord, manger. Ce qui est proprement hallucinant dans cette ville, c'est la quantité invraisemblable de chaînes de fast-food qu'on trouve à chaque coin de rue. Partout, des "Eat", "Costa Coffee", "Prêt-à-manger" et autres affligeants "Starbucks". Heureusement, en cherchant bien (merci M.Routard) on découvre des adresses sympathiques où l'authenticité ne fait pas défaut, comme au Tas Pide, lieu de notre premier repas londonien.

Ensuite, sur le chemin du Winston Churchill's Britain at War Experience, nous admirons le Golden Hinde, réplique fidèle d'un navire de guerre du XVIème siècle. Si vous avez des p'tits mecs avec vous, allez-y, ça fait très Pirates des Caraïbes!



Puis nous arrivons au Winston truc (non je ne réécrirai pas tout), un musée qui présente des reconstitutions de la vie des habitants de Londres sous les bombes pendant la 2ème guerre mondiale. Bof. Pas si impressionnant que ça. Pour l'apprécier vraiment, il faudrait prendre le temps de lire toutes les informations, ce qui est difficilement réalisable en compagnie de deux petits impatients.

Enfin, nous allons visiter le HMS Belfast, un imposant croiseur rescapé de la flotte britannique, ayant participé au débarquement en Normandie. Les reconstitutions de scènes de la vie des marins à bord de ce monstre sont criantes de vérité. Prévoir pas mal de temps, c'est un vrai labyrinthe.








Ensuite, eh ben on est fatigué, après toutes les émotions de la journée. Sur le chemin du retour, nous faisons une très rapide incursion au Tate Modern, et enfin, allons prendre un taxi. Les taxis londoniens, c'est top. Entre le moment où vous vous dites que vous aimeriez en trouver un et celui où vous vous retrouvez dedans, il se passe en moyenne une minute, tant les rues en sont infestées. Enfin, infestées n'est pas le bon mot, qui convient mieux à ces abominables fast-food. Non, ces taxis sont décidement uniques, leurs chauffeurs très sympas, et en plus, chose étonnante, peu cher.

Le soir, nous allons manger dans un autre excellent restaurant où nous dégustons le meilleur houmous du monde. Si si. Ne pas oublier par contre de faire les emmerdeurs qui demandent l'arrêt de la clim. Ils sont fous dans cette ville avec la clim', partout elle est à fond (sauf dans le métro où l'on rôtit comme du poulet). Pourtant, ce n'est pas exactement qu'il fait 35° à l'extérieur.... C'est un mystère british de plus, très désagréable celui-là. La grosse crève en plein été, pas pour moi merci.

Et pis dodo.

Le lendemain, il s'agit de ne pas traîner, nous avons rendez-vous avec Liz pour un petit thé matinal.






C'est nous dans le carrosse. Oui.

Ensuite, ou peut-être était-ce avant, nous suivons notre pote Routard qui nous a filé un tuyau: à St-James Park, il y a tout plein d'écureuils trop mignons.



Si vous êtes plus futé que la famille Surlamontagne, vous vous serez muni de quoi nourrir ces adorables petites choses. Sinon, vous serez royalement ignoré. Et non, M. Montagnard, ce ne sont pas des rats avec une queue. Ce sont des né-cu-reuils.

Autre jolie rencontre...



Petit détour obligé par "Bing Ben" ;-) ...






... avant de poursuivre notre périple vers le Natural History Museum, magnifique musée plein d'affreux touristes (non, nous ne sommes pas des touristes puisque la moitié de la famille est anglaise :-) ). Notre principale motivation pour y aller était de visiter l'aile consacrée aux dinosaures, apparemment très impressionnante. Apparemment, car pendant que nous faisions la queue, nous avons vu une pancarte "Sorry, the dinosaurs are on holiday". Sans blague, un problème technique peut-être?

Prochain passage obligé...



Et puis retour vers nos pénates, en bus à deux étages quand même (le carrosse n'était plus dispo)






Le soir, nous allons nous consoler de notre dure journée dans un chinois michelinisé (et fortement climatisé, lui aussi), le Kai . Expérience culinaire d'exception, si vous y allez, ne pas louper les crevettes au wasabi, une vraie tuerie.

Après, nous nous transformons en parents indignes qui vont coucher leurs enfants avant d'aller se pinter au pub du coin. So british!

Et voilà, ce fût tout pour notre escale londonienne... Le lendemain matin, départ en train pour le Shropshire, ses moutons, ses beaux-parents, sa campagne verdoyante (et sa cuisine un poil moins raffinée que celle de la capitale)...





Bye London, see ya!

1 commentaire:

Anonyme a dit…

J'attends impatiemment tes reviews des restos sur itaste ;-)

Ton Montagnard.