29 juillet 2011

Angleterre part three - Shropshire

Part one

Part two

Nous voilà donc dans un train frigorifique direction la verte campagne anglaise. Je vous disais que les anglais sont fous de la clim, cela se vérifie encore une fois, on se les gèle comme des pingouins sur la banquise pendant les 2h30 de trajet.

Nevermind, après un petit temps de décongélation, nous sommes aptes à monter dans la voiture des parents du Montagnard venus nous chercher à Shrewsbury. Direction Ludlow et leur charmant cottage vieux de quelques siècles.

Dans la voiture, je retrouve sans grand plaisir les effrayantes petites routes anglaises, qui me rappellent le métro londonien: un vrai tube, végétal celui-là. Grande vitesse et zéro visibilité. Et mon beau-père de m'expliquer que ce sont sur ces petites routes qu'il y a les pires accidents... Eh ben c'est super dis-voir!



Nous arrivons finalement à bon port.







C'est la vraie planque pour quelques jours de totale glandouille: manger, dormir, lire, manger, dormir, lire (ordre indifférent). Seule erreur de ma part, je n'ai pris que deux livres: un pur vacances (Harlan Coben), un plus sérieux. Evidemment, j'ai dévoré le Coben en peu de temps donc il ne m'est rapidement resté que l'autre lecture, indigeste quand on n'a qu'une envie, déconnecter en s'évadant.







A part ça on fait de drôles de rencontres en Angleterre...











Je croyais que les safaris, ce n'était qu'au Kenya. J'avais tort. Les enfants étaient ravis, mais pour ma part, cela me rend toujours un peu triste de voir des animaux, même en "liberté" hors de leur habitat naturel. Oui, vraiment triste. Après avoir parcouru en voiture le Safari Park, nous nous sommes garés pour visiter à pied le parc d'attraction juste à côté. Beurk. Un mini disneyland en version ultra cheap, des attractions où il faut payer chaque tour l'équivalent d'un bras, un genre de mini aqualand où on demande à une pauvre otarie de faire le clown pour des dizaines d'enfants hurlants. Re-beurk.

Le sommet est le "restaurant". Demandez-vous des lasagnes, ou des pâtes tomates? On vous les sert avec , devinez quoi? Des frites! Des grosses frites bien molles et graisseuses.

Bon j'arrête là, je vais avoir la nausée.

Bref, mis à part cet intermède dont je me serais bien passée, le séjour se déroule paisiblement. Et puis c'est le moment du retour. Après nos mésaventures pour arriver en Angleterre, je dois dire que je ne suis pas franchement sereine. Mais bon, l'avion est le moyen de transport le plus sûr du monde non?

Ouf, cette fois nous décollons d'Heathrow, et ce n'est pas un Jumbolino défectueux, mais un brave Airbus. Tout le monde le sait, les airbus sont safe.

Avant le décollage, le pilote nous salue, nous informe de la météo à Genève (froide et humide, c'est normal nous sommes en juillet) mais aussi qu'il y aura quelques turbulences. Ah ah, quel humour! Ah mais non monsieur le pilote, ça va pas être possible, je ne suis pas d'accord, je ne suis pas dans un état nerveux susceptible de supporter la moindre turbulence. Alors vous êtes bien gentil, mais là je suis coincée dans votre avion, plus d'échappatoire (à moins que je ne simule un malaise?) alors vous n'avez qu'à passer au-dessus ou à côté, comme vous voulez, mais sûrement pas dedans!

Mais voilà, le pilote n'est branché que sur la tour de pilotage, pas sur ma tête, et il décolle, indifférent à mes peurs. Et donc il passe dans ces foutues turbulences, en pleine ascension. Je perds mes couleurs et annonce au montagnard que je ne prendrais plus JAMAIS l'avion. Après tout, on est bien dans notre montagne. Et puis, ce n'est pas écologique du tout.

Bon, finalement on ne se crashe pas et je suis aussi heureuse qu'à notre arrivée en Angleterre de retrouver la terre ferme, même si la météo est digne d'un 17 novembre.

Voilà, prochaine étape, le sud de la France en août!

1 commentaire:

Contes&Lania a dit…

précisant que j'ai passé un bon moment avec vous.
Belle soirée à vous et comme on dit en Bretagne, kenavo, et comme on disait dans le sud-ouest, à Toulouse à diciats. Sourires. Lania